L'histoire de Montreux-Vieux

Les armoiries... d'une seigneurie

Blason de la ville de Montreux-Vieux« D’or au lion rampant de sable à la queue fourchue, lampassé de gueules à la bordure engrêlée de gueules » telles sont les armoiries officielles de notre commune, telles qu’elles ont été établies par la commission départementale d’héraldique présidée par M. Charles Wilsdorf, directeur des Archives départementales chargé de l’armorial des communes du département du Haut-Rhin.
Ainsi le village de Montreux-Vieux a été, à son tour, doté d’armoiries officielles, celles-ci lui faisant encore défaut.
Les armoiries retenues par la commission s’expliquent par l’appartenance du village aux sires de Montreux depuis le 12è siècle. Le lion dressé sortant ses griffes et tirant la langue figure en effet en bonne place dans le blason des comtes de Reinach, anciens seigneurs de Montreux, desquels on parle pour la première fois en 1170.

C’est en effet à cette date qu’Albéric de Munstérol est chef de métairie selon un acte de vente de Rambold de Spechbach à l’abbaye de Bailla. En 1188 Werner de Montreux signe comme témoin une charte d’Henri ber évêque de Bâle par laquelle ce prélat exempte le monastère de Lieu-Croissant de tout péage dans l’évêché. En 1194, Hugues de Montreux était chanoine de l’Eglise de Bâle.

En 1281, Werner de Montreux sert d’arbitre dans une composition entre l’évêque de Bâle Henri d’Isny et Thiébaut Comte de Ferrette de leurs prétentions réciproques sur Florimont.
En 1291, Othon de Montreux figure comme témoin dans une vente faite par le prévôt d’Oelenberg à l’abbaye de Lucelle.

Au 13ème siècle dame Louise de Montreux meurt au couvent d’Unterlinden à Colmar.

En 1333, Féry de Montreux était investi de ce fief. Il rend foi et hommage au marquis de Bade époux de Jeanne de Montbéliard, veuve d’Urlric II, comte de Ferrette et de laquelle le fief de .Montreux relevait après la mort d’Ulric

En 1347, le fief de Montreux échoit en partage à Ursule de Ferrette, comtesse de Hohenberg-Monfort. Le fief était alors tenu par Jean de Montreux fils de Guillaume.

En 1350, Albert d’Autriche époux de Jeannette de Ferrette, rachète de celle-ci le domaine de Montreux. C’est de cette année que date la dépendance du fief de Montreux du château de Delle, relevant directement de l’Empire et possession de la maison d’Autriche.

Le 24 Juillet 1351, Jean de Montreux, qualifié du titre de baron donne en fief héréditaire à un bourgeois de Bâle, le village de Willer près de Saint-Léger.

Le 9 Juillet 1386, Frédéric de Montreux périt à la bataille de Sempach avec de nombreux gentilshommes alsaciens.

En 1453, Georges de Montreux est institué prévôt de Belfort mais en 1458 le fief est partagé entre les deux fils de Jean de Montreux, l’un recevant Foussemagne, Montreux-Vieux, Montreux-Jeune, Bretagne et Fontaine et l’ainé Frédéric, Chavannes-sur-l’Etang, Lutran, Magny, Romagny, Valdieu, Chavannes les Grands, Cunelières et Frais. Mais en 1474, Antoine de Montreux qui avait pris parti pour Charles le Téméraire contre l’archiduc Sigismond est dépossédé de son fief.

En 1585, le domaine de Frédéric devait revenir aux enfants de Louis de Reinach Montreux

Mais dès 1560, Ferdinand 1er avait substitué une autre branche des Reinach à celle de Louis de Reinach-Montreux, la branche d’Henri dont les descendants formèrent les Reinach-Foussemagne, Muntzingen et Hirtzbach. Les Reinach-Montreux s’éteignirent en 1704.

Au siècle de Louis XIV Montreux figurait déjà en bonne place entre Belfort et Altkirch sur la carte établie en 1683 par Mr DU VAL géographe du roi. Le nom de Munsterol dérive comme le nom de Montreux du latin monastérium (ce qui signifie monastère ou église). Montreux-Vieux commande le « seuil de Montreux » qui jouit d’une importance géographique exceptionnelle puisque c’est le couloir de passage naturel entre les régions d’Alsace et de Franche Comté.

Au Moyen-Age, le village faisait partie de la « Seigneurie de Montreux », un château barrait le passage constitué par ce couloir tracé par la nature qui relie la vallée du Rhin à la vallée du Rhône. Au cours de la première moitié du 19è siècle, cette situation géographique unique du seuil de Montreux, placé au niveau le plus haut de la ligne de partage des eaux entre Vosges et Jura, a été mise à profit à 2 reprises.

Montreux a, tout d’abord, été choisi pour le passage du Canal du Rhône au Rhin, ouvert au trafic dès 1833. Pour les mêmes raisons, il a été retenu pour le passage de la ligne de chemin de fer sur laquelle se croisent 2 trafics importants :

  • du Nord au Sud : de Strasbourg à Lyon et Marseille
  • d’Ouest en Est : de Paris à Bâle

En 1871 le seuil de Montreux jusqu’alors rattaché au canton de Fontaine (Territoire de Belfort) fut annexé par Bismarck en raison de sa valeur stratégique indéniable, la frontière suivant en principe la ligne de partage des eaux. C’est d’ailleurs de cette époque que date le développement de Montreux-Vieux. Doté d’une gare frontière de 1ère classe et d’un important service des douanes, de nombreuses sociétés de transport s’y installèrent ainsi que la 1ère usine : une filiale des usines Cognac-Brandy qui allait devenir plus tard une filature de tissage.

Montreux comptait déjà à cette époque plus de 1 000 habitants.
Dès la signature du traité de Francfort, en 1871, une gare frontière y fut installée et prit rapidement une importance considérable avec notamment un afflux de fonctionnaires divers, employés de chemin de fer, douaniers, gendarmes, dont beaucoup venaient de l’autre côté du Rhin.
Des établissements industriels et commerciaux s’y installèrent.

« Comme dans de nombreux autres domaines, c’est encore la guerre de 1870 et l’annexion de l’Alsace-Lorraine qui est à l’origine de la création et du développement des bureaux de poste de Montreux-Vieux et Montreux-Château. Alors que la plupart des communes d’importance comparable ne bénéficièrent de ce service que vers la fin du siècle, c’est en août 1873 que fut créé celui de Montreux-Vieux tandis qu’il fallut encore attendre 1878 pour voir l’ouverture de celui de Montreux-Château. En fait, l’activité économique de notre région dont l’expansion était liée à l’implantation de l’Administration, y avait suscité la mise en place de Bureaux de Postes à la même époque que dans des villes beaucoup plus grandes telles qu’Altkirch, Neuf-Brisach ou Guebwiller.

Le premier bureau de poste de Montreux-Vieux fut implanté dans la maison Kuhn où il demeura installé jusqu’à l’inauguration de la nouvelle poste construite par les autorités allemandes face à la gare. » 1

Rue des Tilleuls« En 1891, Montreux-Vieux était le siège d’une école d’aspirants-commissaires spéciaux, dont la fonction était d’assurer la surveillance des étrangers et des nationaux suspects ainsi que de contrôler les mouvements de population à la frontière. Les résidences privées de tous ces fonctionnaires avaient été construites dans les années 80 et formaient le quartier actuel de la rue des Tilleuls. » 1

« L’entrée de la rue des Tilleuls où avaient été construites dès l’installation de l’administration d’occupation, les résidences des fonctionnaires allemands. Aussi bien le style très massif que le confort soigné pour l’époque, contrastaient avec ceux des habitations Montreusiennes de la fin du 19ème siècle. C’était là le début d’un programme de construction conduit par les autorités allemandes, qui nous a laissé plusieurs autres immeubles à caractère très germanique qui tranchent quelque peu dans le paysage habituel des chefs-lieux de canton Sundgauviens. » 1

Auberge de la Frontière« L’auberge-épicerie de la Frontière était la première maison que l’on trouvait en entrant en Alsace. Elle fut ouverte dans les années 1885 par Joseph WIDEMANN puis reprise après 1900 par Karl ANTHONY. C’était le seul café de Montreux-Vieux où l’on trouvait ces immenses bocks de bière avec lesquels les fonctionnaires allemands aimaient à trinquer. Dans les estaminets du village, les consommateurs étaient habitués à plus de retenue ! » 1

« Cette carte nous montre comment avaient été aménagés les abords de cette charmante auberge où se retrouvait le dimanche toute la « bourgeoisie » des Montreux, capitaine des Douanes, receveur des Postes, brigadier de Gendarmerie ou chef de gare en tête. Cette auberge qui était le siège d’une animation permanente, vit également bien des petits trafics sur lesquels les douaniers fermaient les yeux. Dès l’entrée des troupes françaises en Alsace, le 7 août 1914, elle fut abandonnée par ses propriétaires qui s’étaient enfuis en Allemagne ; elle fut par la suite pillée et saccagée. »

Après 1890, s’édifia la distillerie (Dür-Delamarre) qui fabriquait du Cognac-brandy, 1 500 hl annuellement. Elle fit faillite avant la Grande Guerre.
Une fabrique de chaînes de vélos (Peugeot) employait de nombreuses jeunes filles et femmes de la région, elle était implantée à l’endroit des Courts de Tennis.
Une conserverie de champignons (Laiblé) et plusieurs maisons de transports et d’expéditions étaient également implantées à Montreux-Vieux.

Au cours de la guerre 1914-1918, Montreux-Vieux fut dès le 7 août 1914 le premier village de Haute-Alsace libéré.

« 31 juillet 1914 - Montreux-Vieux vit des heures fiévreuses. Hier soir, «l’état de guerre» a été proclamé. Qu’allons-nous devenir ? Tout le village est dans l’angoisse, on s’attend au pire. Toutes sortes de bruits circulent, incontrôlables pour la plupart. Des soldats allemands ont pris position, dit-on, à proximité du village. Le trafic ferroviaire a été coupé entre notre gare et celle de Petit-Croix ; les rails ont été enlevés sur une certaine longueur. Les collégiens … font le trajet d’une gare à l’autre à pied.

3 août 1914 – Au cours de la nuit, le dernier train a quitté Montreux-Vieux, puis on a enlevé les rails près de Dannemarie. Notre village est comme désert. Un silence morne règne à la gare d’ordinaire si animée. Avec la France, les communications sont coupées, personne n’y va, personne n’en vient… Pas de poste, point de nouvelles. Nous avons l’impression d’être sur une île lointaine. » 2

« Montreux-Vieux, 7 août 1914 - Aujourd’hui, dès avant 4 heures du matin, les français sont arrivés « pour de bon », par toutes les routes, se dirigeant vers Dannemarie. Le défilé dura jusqu’à 9 heures.
Les officiers sont plein d’égards pour la population. Ils ont sévèrement défendu à leurs hommes de toucher au bien privé, menaçant même de fusiller celui qui se rendrait coupable d’excès. » 2

Le capitaine André DUTHEIL DE LA ROCHERE à la tête du 4e Escadron du 26e Régiment de Dragons qui précédait le 44e Régiment d’Infanterie, fut le premier à entrer à Montreux-Vieux depuis Montreux-Château par l’actuelle rue des Sources.  Il fut blessé d’une balle à la hanche quelques heures plus tard au voisinage d’Elbach.

Le 6 août 1914 à 19 heures, le Général de Corps d’Armée BONNEAU, commandant le dispositif militaire présent à proximité de la frontière, émet l’ordre d’opération n° 2 pour l’ensemble des troupes. Dans la matinée du 7 août 1914, une dizaine de régiments d’infanterie et de cavalerie (environ 30 000 hommes) franchissent la frontière du Territoire de Belfort avec l’Alsace occupée. Altkirch est reprise le soir et Mulhouse le lendemain.

« Une administration française se met en place rapidement ; nouveau maire, réouverture des écoles, de la poste… Dès le 10 octobre 1914, le Général BERNARD a fixé le cours officiel des denrées. Les commerçants ont dû libeller leurs enseignes en français.
Le 24 avril 1915,  le Conseil Municipal est dissous et remplacé par une commission municipale composée de MM. Pierre VIOLARD, Emile CUENIN, Emile GROSJEAN, Alphonse BESANCON, Gilles SAUNIER et Pierre PREVOT. Le 11 juin 1918, Monseigneur GAUTHEY, Archevêque de Besançon, a conféré la confirmation dans notre église, à nos enfants, ainsi qu’à ceux de Chavannes, Lutran et Montreux-Jeune. » 2

 « Des écoles françaises sont ouvertes progressivement dans toutes les communes reconquises afin d’y réintroduire au plus vite la langue française. Montreux-Vieux a ainsi la chance d’être l’une des premières à accueillir un instituteur militaire français. En 1915, Théodore BOTREL cantonné à Montreux-Jeune, enseigne pendant plusieurs mois à l’école française de Montreux-Vieux et c’est là qu’il compose le petit chef-d’œuvre lyrique si simple et si pur, intitulé « En Alsace » que tant de Montreusiens ont fredonné. » 1


Quand nous franchîmes la frontière
Pour reconquérir le pays
Où, depuis la guerre dernière,
Tant d'exilés sont endormis.
Sur un ton nostalgique et tendre
Dans le vent les sapins chantaient ;
Nous fûmes surpris de comprendre
Ce qu'entre eux ils se chuchotaient…
Des Vosges fidèles
Sombres sentinelles,
Comme aux anciens jours
Les sapins d'Alsace
Parlent à voix basse
En français toujours
Toujours !
Le lendemain, c'était dimanche,
D'un talon sonore et joyeux
Nous martelions la route blanche
Qui descend jusqu’à Montreux-Vieux ;
Les cloches de chaque village
Carillonnaient à l'unisson…
Et nous comprenions leur langage,
Et leur prière, et leur chanson !

Le 12 février 1915, Montreux-Vieux accueillait le Président de la République Raymond POINCARE, accompagné de son ministre de guerre MILLERAND, d’Aristide Briand Ministre de la justice et du Général JOFFRE, commandant le secteur.
L’instituteur M. BICHLER se vit à cette occasion décoré des palmes académiques.

Le Monument aux morts de Montreux-Vieux ne fut érigé que quinze ans après le début de la grande guerre à cause de problèmes d’ordre politique. L’inauguration eut lieu le 15 septembre 1929.

Vers les années 1928, naissait « La Jeanne d’Arc », établissement qui approvisionnait les épiceries et commerces d’alimentation de la Région de l’Est, avec dépôt de carburants.
Pendant la guerre, les allemands l’avaient transformé en un dépôt de vivres et de subsistances pour les Waffen SS.

Café-Restaurant Armand Ackermann dans les années 30

« Le café-restaurant Armand ACKERMANN dans les années 30. Ce bâtiment avait été construit par les allemands pour servir de prison. » 1

La maison LAIBLE dans la rue de la Gare

« La maison LAIBLE dans la rue de la Gare. Wilhelm LAIBLE était Maire du village au début du siècle, fonction qu’il abandonna au moment de l’entrée des troupes françaises en août 1914.  Vers 1897, cet homme particulièrement actif avait installé à Montreux-Vieux une conserverie de champignons dont les spécialités produites à raison de 30 000kg par an, étaient connues sous la marque « Briant ».


1  LOUGNOT Daniel, « La Belle Epoque des Trois Montreux » 1988 – FRANCE-REGIONS
Carnets du chanoine TSCHIRARDT, Curé de Montreux-Vieux

Le Bief de partage du Canal du Rhône au Rhin

 
Source : Daniel LOUGNOT

Filature & Tissage de Montreux-Vieux

La manufacture de coton, fondée en 1923, par M. Xavier BURCKLE, devenait la Filature et Tissage du Territoire. Elle occupait 220 personnes, fabriquant des wassingues (serpillières).
En 1927, l’usine de tissage fut complètement détruite par un incendie.
En 1930, ce fut au tour de la Filature.
Dans les années 1960, sa fabrication annuelle atteignait 12 000 000 de serpillières, soit 1/3 de la production nationale.
Le dépôt de bilan est prononcé le 7 mars 1974.
Reprise par un directoire parisien, elle a réduit le nombre d’ouvriers de 200 à 150, il a dû abandonner à son tour.
Le 1er Octobre 1975, M. HARNIST Georges reprend les activités avec un effectif de 40 personnes.
Le 13 mai 1993, elle fut ravagée par le feu, 6 centres de Secours et près d’une centaine de pompiers ont maîtrisé l’incendie après plusieurs heures d’effort.
Elle fut reprise par M. MESSMER en 1994 et ferma définitivement ses portes en 2004.

Mory

C’est en 1967 que le dépôt a été racheté à la JEANNE D’ARC par les Ets HELMINGER, dont le fondateur Georges HELMINGER, un vosgien d’Igney Avricourt, a créé en 1913 avec l’aide des cycles Peugeot, une firme internationale. Devenu un important centre routier, avec un entrepôt de 6200 m2 et un embranchement SNCF particulier, l’effectif était de 68 personnes, dont 27 dans les bureaux, une quarantaine de véhicules faisaient partie du parc. En 1978, René ULRICH, originaire de Masevaux, a été nommé directeur de la filiale de Montreux-Vieux. En 1979, l’établissement a adhéré au réseau TNTE Transport National 3 étoiles et est devenu en 1985, MORY TNTE.
L’agence MORY TNTE de Montreux-Vieux, consolidait ainsi sa position de transporteur national. Elle était désormais l’un des 110 maillons du réseau, et l’une des 9 agences relevant de la Direction Régionale de Nancy.
Le 28 février 1994, l’entreprise a transféré ses activités à Belfort et à Mulhouse et fermé ses portes à Montreux-Vieux.
Installée sur l’aire occupée antérieurement par les Ets TOTAL depuis 1992, l’entreprise de négoce de pneus allemande, a racheté le site pour créer MONTREUX-PNEUX. Son directeur M. GUERN Sylvio expliquait dans l’Alsace du 4-4-92 que l’activité consistait à acheter des pneus d’occasion pour les revendre ensuite, soit pour le réemploi direct, soit pour le rechapage.
D’envergure internationale, elle les exporte vers différents pays, notamment en Afrique, Amérique du Sud… Quelques années plus tard, le responsable repartait Outre-Rhin laissant sa société en liquidation de biens et les 1000 tonnes de vieux pneus étaient transférées sur un terrain appartenant à la SCI MONTREUX-VIEUX.
En 2007, la commune avec la collaboration de TOTAL, a fait évacuer les 1000 tonnes de pneus, qui risquaient  de polluer l’environnement, par l’entreprise ALPHA-RECYCLAGE de Dole.

Total

En association avec la JEANNE D’ARC, des réservoirs d’hydrocarbures ont été implantés sur un site voisin et ainsi créer respectivement les enseignes «OZO», «EST-OZO» «TOTAL» et finalement TOTAL EST.
La capacité de stockage était de 15 040 m3 dont un réservoir de 30 m de diamètre, contenant à lui seul 10 000 m3 d’hydrocarbures.
De 1970 à 1985, le dépôt de Montreux-Vieux était l’un des plus importants de la région.
Au 31 décembre 1985, TOTAL EST a cessé son activité. En mars 1990, les réservoirs ont été démolis. Une dépollution du site a été réalisée entre 2008 et 2009.
 

Entreprises

Par rapport au passé et aux heures de gloire de la Belle Epoque, Montreux-Vieux a connu de profondes mutations depuis la dernière guerre mondiale.
La diminution d’activités la plus importante fut celle de la gare SNCF locale. Autour des années 1960, avec la fermeture définitive de la tuilerie CLAVEY, tout trafic cessa sur la ligne de Foussemagne, les rails furent même enlevés.
Les nombreuses halles SNCF n’ayant plus d’utilité ont été désaffectées et pour certaines détruites.

Quelques personnalités originaires de Montreux-Vieux

EMILE MOENSCH est né le 27 décembre 1875 à Montreux-Vieux.  Il travaille comme aide-cuisinier dans les Wagons-lits puis à Vienne comme apprenti. C’est là qu’il prend connaissance des nouvelles levures chimiques en cours d’essais. Il décide alors de s’installer en France, en 1896, près de la frontière à Igney-Avricourt, pour y tenir une petite boutique d’épicerie. Dans son arrière-boutique, il utilise ses connaissances de boulanger pour fabriquer un mélange permettant de préparer un « flan alsacien » vendu dans un emballage rose sous la marque ALSA décoré aux emblèmes de l’Alsace : cigogne et bonnet alsacien. (Source Wikipédia)     
 
                                                                                                                                                       







MONSEIGNEUR HEGELE, Evêque catholique français, est né le 30 janvier 1925 à Montreux-Vieux. Il passe son enfance à Pfetterhouse et a subi le sort des « Malgré-nous ». Nommé évêque auxiliaire de Strasbourg le 9 septembre 1985 avec le titre d’évêque titulaire, il fut consacré le 10 novembre suivant. (Source Wikipédia)



Source photo : L'Alsace

JACQUES MARIE-GUSTAVE SCHICKELE, est né le 11 mai 1875 à Montreux-Vieux. Il exerça en tant que professeur de gynécologie et d’accouchements de 1919 à 1926 et fut également Directeur de l’école de sages-femmes à STRASBOURG. 



                                                                                                         

Quelques travaux de Montreux-Vieux

  • Construction de l’Eglise : 1899
  • Construction du Château d’Eau, la station et le réseau d’eau : 1938
  • Construction de 6 lotissements après-guerre
    • Pâturage Communal : 1952
    • Les Bourquardettes : 1955
    • Lotissement du Breuleux : 1970
    • Lotissement Bellevue : 1971
    • Lotissement des Echampoix : 1973
    • Lotissement Géant : 1987
  • Autres lotissements
    • Lotissement Les Sittelles : 2007
    • 2ème tranche lotissement Les Sittelles : 2014
  • Construction d’une salle des fêtes : 1958
  • Travaux de remplacement du réseau électrique et amélioration des installations de l’éclairage Public : 1970
  • Travaux de réfection du château d’eau : 1974, 1997 et 2010
  • Construction de la caserne de sapeurs-pompiers : 1980
  • Aménagement de la place de la mairie : 1988
  • Travaux de réhabilitation des écoles maternelle et primaire : 1996
  • Construction du club-house : 2001
  • Réhabilitation du Temple : 2002-2003
  • Travaux de réfection de la façade et du clocher de l’Eglise : 2003
  • Construction d’une nouvelle salle de classe : 2011
  • Construction d’une station d’épuration : 2008
  • Création d’un site cinéraire : 2010
  • Mise en conformité de la salle des fêtes : 2010
  • Réaménagement du parking de la gare : 2014

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